Le IXe Colloque
international de Paléographie grecque - Le livre manuscrit grec : écritures, matériaux, histoire se
tiendra à Paris, en Sorbonne et à l’École normale supérieure, 45 rue d’Ulm, du
10 au 15 septembre 2018 (voir document joint).
Pour
toute information ou proposition de communication, les chercheurs intéressés
(et en particulier les jeunes chercheurs) sont invités à s’adresser aux
organisateurs du Colloque jusqu’au 1er juin 2018 au plus tard, à l’adresse
cipg.paris2018@gmail.com ou brigitte.mondrain@ephe.sorbonne.fr. Le programme du
Colloque sera ensuite mis en ligne sur le site du Comité international de
paléographie grecque. Les langues du Colloque sont, outre le français,
l’allemand, l’anglais, l’espagnol, le grec et l’italien.
Des
bourses d’aide à la mobilité, d’un montant de 500 euros, pourront être
attribuées à de jeunes chercheurs (doctorants ou postdoctorants) pour leur
permettre de participer au Colloque. Les candidatures, accompagnées d’un bref
curriculum vitae, doivent être envoyées jusqu’au 1er juin 2018 à l’adresse
bourses.cipg.paris2018@gmail.com
Le bifeuillet 29/31 du codex Sinopensis (Supplément grec 1286) est présenté dans l’exposition
« Chrétiens d’Orient : deux mille ans d’histoire » qui a ouvert
ses portes à l’Institut du monde arabe hier. Les 43 feuillets du manuscrit,
ainsi que la photographie d’un quarante-quatrième folio qui se trouvait à
Marioupol en Ukraine au début du XXème siècle, sont accesibles sur
Gallica depuis le début du mois d’août. Pour plus d’informations, voir le carnet de recherche Manuscripta de la Bibliothèque nationale de France.
The seventh Lincoln College International Summer School in Greek Palaeography will be held on 30 July - 4 August 2018. The school offers a five-day introduction to the study of Greek manuscripts through ten reading classes, two library visits and four thematic lectures... read more
A partir de l’examen des annotations apposées par les humanistes Vettor Fausto et Guillaume Budé sur leur exemplaire personnel de l’editio princeps d’Homère, l’ouvrage s’attache à comprendre le mode de lecture et la démarche philologique des deux humanistes. Considérant qu’une certaine philosophie de l’histoire, marquée par l’idée de progrès et par l’historicisme, biaise notre compréhension du travail philologique des humanistes, la recherche se propose de sortir de toute démarche évolutionniste et de renverser la perspective historique en prenant pour point de comparaison la démarche de la philologie antique, en particulier celle des érudits de l’époque hellénistique : l’empeiría (la « connaissance empirique ») alexandrine. L’étude conclut que le modèle interprétatif sous-jacent à la critique de la philologie humaniste relève d’un paradigme qu’il convient de mettre en cause afin de pouvoir mieux comprendre la lecture et la réception d’un auteur tel qu’Homère à la Renaissance.